"Tata Janine, on trouve même des p'tits Montebourgs ici! Tu vois comme le lait de tes vaches voyage!!"
"Mmmmmmh... c'est trop bon!!... Mais maintenant, je vous laisse, il faut que j'aille faire le ménage dans ma maison!!!"
Et toujours cette vue splendide sur Moorea, l'île soeur:
Puis direction le sud, vers la presqu’île. Arrêt au marae Arahurahu. Un marae est un ancien lieu de culte dédié à un dieu ou une déesse à qui on faisait des offrandes. Voici l'entrée:
Un tiki protège l'enceinte, mieux vaut ne pas le déranger.
Et le marae:
Après avoir acheté une papaye et des bananes à une vieille Tahitienne qui tente de vendre les paniers et chapeaux qu'elle tresse en feuilles de cocotiers et appris que ce sont ses deux fils qui entretiennent le marae, payés par l'office du tourisme, nous avons continué notre périple vers la presqu'île: Tahiti iti.
Arrêt aux grottes de Maraa:
Plus loin, la route borde vraiment la mer et on peut admirer à certains endroits des rouleaux immenses s'abattant sur la barrière de corail, point de rendez-vous des surfeurs. Puis, au passage sur la presqu'île, la route n'est plus qu'un fil sur l'eau, sans garde-fou aucun.
Nous avons d'abord poursuivi notre périple jusqu'à la fin de la route de ceinture puisque les falaises ne permettent pas de faire le tour de la presqu'île.
En remontant Tahiti iti, nous sommes montés au plateau de Taravao qui offre de curieuses rencontres:
Nous avons également croisé une ferme laitière et la vue du plateau montre des pâturages verdoyants rappelant cette chère Normandie:
Et je vous montre ici un cimetière tahitien. Les tombes sont toujours d'un blanc immaculé, certaines sont de vraies petites maisons où les plantes tropicales ne manquent pas à l'appel.
Après la Normandie (et une petite sieste pour certains) retour à l'exotisme et à notre île: Tahiti Nui. Dernière escale aux jardins d'eau, récemment habilités:
C'était un samedi rafraîchissant, loin des foules, loin des bringues du week-end. C'était un samedi aux couleurs et aux émotions variées.
Bonjour à tous !
Aujourd’hui je n’ai pas de photos à vous montrer… OHHHHH, j’entends déjà votre déception à tous. Attendez un peu le récit de mes histoires.
Samedi soir, nous sommes allés au restaurant du lagonarium (à 2 minutes de chez nous). Au programme : buffet de fruits de mer (en fait il y avait vraiment de tout, des entrées jusqu’aux desserts !), chants et danses polynésiennes. Nous avons bien mangé : bon, les huîtres n’étaient pas du goût de Laurent, mais pour lui rien n’égale de toute façon les marennes d’Oléron. Il y avait des moules farcies, des crevettes chaudes au curry, du crabe déjà décortiqué, des terrines de poissons mais aussi de la langue de veau, du canard à l’ananas et j’en passe, tout ça accompagné de crudités, salades ou légumes chauds comme les fruits de l’arbre à pain (uru) etc. Le plateau de fromages n’était pas oublié, quant à la table des desserts : mmmmmmmh ! Des tartes aux fruits divers et variés : fraise, kiwi, citron meringué, carambole, banane, ananas ; des gâteaux à la noix de coco, des morceaux de fruits frais aussi (pastèque, ananas…). Un régal !!! ……………………………….. Bon, d’accord, il n’y avait pas de chocolat… OHHHHHHHH !!!! Attention, je vous ai entendu d’ici !!!!
Ensuite place au spectacle !! Les percussions ont commencé. Evan qui ne voulait pas tenir en place s’est figé et finalement est bien resté assis sur mes genoux durant les danses comme subjugué ! C’est très impressionnant à voir en vrai, rien à voir avec la télé ! La puissance des hommes qui agitent leurs genoux et font des cris de guerre, la sensualité des femmes qui font pivoter leur bassin, c’est magnifique. A la fin, chaque danseur et danseuse a cherché un cavalier ou une cavalière pour l’accompagner : Laurent a refusé l’invitation et il n’a pas regretté par la suite !!! En effet, tous se sont mis en rond, puis chaque couple est venu l’un après l’autre pour faire une petite démonstration !!! Certains n’étaient pas à l’aise dans leurs baskets, mais d’autres n’étaient pas des novices. C’était une jolie soirée mais malheureusement les photos sont sombres ou floues, il faudra donc vous en passer… Ne râlez pas, ma deuxième histoire devrait vous contenter…
Ce matin, j’ai emmené Evan à la babygym pour la deuxième fois. Stéphane, le professeur, avait installé 4 parcours avec des marches à monter, un toboggan, des poutres, des tunnels, des balles à mettre dans un panier de basket, des cerceaux pour marcher dedans, des tapis pour descendre en galipette, enfin que de choses pour améliorer la motricité des enfants tout en s’amusant ! Chaque petit est accompagné de sa maman bien sûr car je crois que sinon une ruche se formerait bien vite autour des caisses à balles et on n’est pas à l’abri d’un crêpage de chignons de nos délicieux bambins… La séance se passe bien, même si Evan n’a pas voulu lâché son chien (avant le doudou restait au lit, mais depuis qu’on est à Tahiti, Evan ressent le besoin de l’emmener partout et je crois qu’à la gym, il avait bien trop peur qu’un enfant lui prenne pour le lâcher !). A la fin, rassemblement, Stéphane chante une petite chanson de gestes. Vous tenez vraiment aux paroles ???? Bon, puisque vous insistez. Mais attention c’est très………. culturel ?
Petit lapin plein de poils
Petit lapin plein de poils
En haut
En bas
Devant
Derrière
Petit lapin plein de poils
Petit lapin plein de poils
Partout
Je vous avais prévenu ! Après l’avoir chanté 3 fois, c’est l’heure de se dire au revoir. Stéphane demande aux enfants de venir lui faire un bisou. Evan se lève. Je me dis chouette, il va être encore le premier, mon petit père bisous. Mais il passe devant Stéphane et se dirige vers une mama tahitienne et c’est à elle qui vient faire bisou !!! Bon je me dis, il n’a pas compris, c’est pas grave, je vais le chercher, sauf qu’il se met à faire câlin à la mama… Bon, on rigole, je dis que j’ai trouvé une nounou, Stéphane lui demande en plaisantant si elle n’avait rien de prévu aujourd’hui, elle dit qu’elle va au garage mais qu’elle emmène les deux enfants… Trève de plaisanteries : je tends les bras pour reprendre Evan, mais queneni… il ne veut pas la lâcher !!! Bon, vous vous doutez bien qu’à la fin, j’ai fini par récupérer mon petit bout. Stéphane me dit que c’est bien qu’il soit aussi sociable (si l’on veut !). Mais je sais qu’Evan a surtout cru reconnaître sa nounou : Madame Rodriguez, si vous me lisez, ne soyez pas vexée, mais Evan aime se blottir contre les poitrines généreuses. Rappelez-vous aussi à Toulouse comme Evan appréciait de mettre la main dans le décolleté de Vanessa… Et oui, je vous entends : ça promet tout ça !!!! Finalement je vais l’élever jusqu’à l’adolescence. Après on risque d’avoir des problèmes. Des volontaires pour l’adopter à l’âge de l’acné, du scooter, des copines et des crises de rébellion ???? Non ? Bon, d’accord, je vais assumer : je passerai le relais à Laurent, il sera ravi de lui expliquer les choses de la vie…